Ballon Stratosphérique 50 ans Apollo 11 / 2019
Vidéo Gopro
( Cliquer ici pour la Version “Brut” )
Lancement d’un ballon sonde à l’occasion du 50ème anniversaire de la Mission “APOLLO 11”, avec une nacelle en forme de la capsule de commande “Apollo 11”. Cette nacelle était équipée de différents appareillages de mesure in situ. Enregistrement vidéo, mesures en temps réel des paramètres température, pression, vitesse du ballon, altitudes et rayonnements cosmiques au cours de l’ascension/vol/descente du ballon. Le tout avec acquisition et retransmission « en live » au sol par radiosonde.
Nacelle :
Sol :
Fichier Excel Altitude / Pression
Fichier Excel Altitude / Température
Notre projet Apollo 11 était entre autre de détecter les particules cosmiques dans notre atmosphère. Pour les étudier, nous avions inséré dans la nacelle un compteur Geiger. Les données recueillies par cet appareil nous ont permis de faire une comparaison avec les résultats obtenus par la communauté scientifique et différents vols stratosphériques en parcourant différents sites sur internet .
http://www.gqelectronicsllc.com/userguide/GMC-320plusV4UserGuide(French).pdf
Vous remarquerez que d’après le graphique le rayonnement cosmique et le taux
de particules généré par le vent solaire n’ont
cessé de croitre avec l’altitude. Et qu’effectivement à l’altitude des couloirs
aériens entre 8 000m et 12 000m, les avions de ligne perçoivent un taux
supérieur à la normale. Mais, il est tout juste équivalent à de faibles doses
non létales presque similaire à une radio dentaire !
Par contre le taux de particules semblent “stagner
” à 20 000 m, et le niveau , certes déjà important, ne croît plus et même
décroît jusqu’à l’éclatement du ballon à 35 749m.
En fait, ce phénomène est connu, au-delà des 20 000
M, altitude à laquelle les particules de hautes énergie (rayonnement primaire)
en rencontrant la couche dense de l’atmosphère se désintègrent en une “gerbe”
de plusieurs particules (secondaire)…Alpha Gamma, proton, électrons…Donc entre
15 et 20 Km nous sommes au cœur de ce “feu d’artifice” 4 à 5 fois la dose d’une
radio dentaire quand même !!!
Les doses ne sont pas les mêmes en fonction de nos
latitudes et en fonction de l’activité solaire ou d’autres phénomènes comme les
rayonnements issus de Quasar ou trou noir, ou encore le champ électrique
présent dans l’ionosphère …. Nous pouvons affirmer que ce vol au-dessus de la
région (Cher 18) . Le bombardement “cosmique” était assez important, mais dans
la norme au regard d’autres missions stratosphériques que nous avons vérifié
sur internet. Les doses perçues sont équivalentes à un
vol Paris Washington ou Los Angeles aller et retour.
Le rayonnement galactique, un danger pour les astronautes !
Une exposition, même de courte durée, aux parties les plus intenses de ces ceintures de radiations étant fatale, la protection des astronautes par un blindage adéquat et la sélection de trajectoires minimisant l’exposition est nécessaire. Seuls les astronautes d’Apollo qui se sont rendus en orbite lunaire ont traversé la ceinture de Van Allen. Ils ont passé moins d’une heure au total dans les deux ceintures. L’inclinaison de l’orbite de la Lune était telle que les tores n’ont pas été traversés en leur centre et la trajectoire a évité les sections les plus énergétiques, excepté pour la mission Apollo 14 qui a traversé le cœur des ceintures de Van Allen.
Finalement, les doses reçues lors des missions lunaires — incluant la traversée de la ceinture et l’exposition aux rayonnements cosmiques — furent relativement faibles. Les astronautes d’Apollo 14 furent les plus exposés avec une dose absorbée au niveau de la peau de 1,14 rad soit 11,4 milligrays. En considérant un facteur de pondération pour la peau de 0,01 et un facteur de pondération pour les rayonnements de 20 (cas le plus pénalisant), les astronautes d’Apollo 14 ont reçu une dose de 2,24 millisieverts ; par comparaison, la limite annuelle pour les travailleurs du secteur nucléaire en France est de 20 millisieverts.
Les rayonnements ionisants sont omniprésents dans l’environnement spatial. L’atmosphère terrestre nous en protège presque totalement au niveau de la mer. Si le champ magnétique terrestre assure aussi une certaine protection en orbite basse, il n’en est pas de même à grande distance de la Terre et les astronautes en mission d’exploration y seront donc exposés. C’est pourquoi il est important d’évaluer le risque qu’ils peuvent représenter, dans le contexte de missions futures d’exploration humaine.
Association Aéronautique et Astronautique de France
Dans le cas des missions Apollo, 30 astronautes ont voyagé de 1963 à 1972 au-delà du champ protecteur de la Terre. Des études sur leur santé ont montré que certains symptômes du vieillissement, comme la cataracte, surviennent environ 7 ans plus tôt que les autres astronautes cantonnés à l’orbite basse.