Poussières, pollens, et particules

En photographie, les orbes sont un phénomène optique représenté par des taches blanches ou blanchâtres, souvent transparentes, de taille variable et de forme circulaire qui apparaissent parfois sur les photos.

Il s’agit d’un phénomène optique de réflexion des rayons du flash sur une particule (poussière, gouttelette, etc) passant devant l’objectif. Comme la mise au point n’est pas faite pour des objets si proches de l’objectif, la poussière apparaît non comme un point mais comme un rond. Le phénomène a lieu aussi bien sur les photos argentiques, numériques ou même Polaroïd.

Quand une particule (poussière, grain de pollen, gouttelette, etc) passe devant l’objectif d’un appareil photo, la lumière du flash s’y réfléchit et est renvoyée dans toutes les directions. Une partie de ces rayons réfléchis pénètrent dans l’objectif, traversent le système de lentilles et atteignent le capteur (CCD ou pellicule). Comme la focalisation ne peut être parfaite pour des poussières passant si près de l’objectif, l’image n’est pas réduite à un point, mais forme un rond appelé orbe. En somme la forme circulaire de l’orbe n’est due qu’à la forme circulaire de l’objectif. L’orbe est d’autant plus grand que la défocalisation est importante. Le mécanisme de focalisation explique que les petits orbes apparaissent brillants et les plus grands orbes moins brillants et transparents.

Comme les orbes sont formés sur le capteur par la lumière du flash, ils ne sont vus ni avant la prise de vue, ni pendant. Ils ne sont vus qu’après, à l’examen de l’image. On parle alors de « photo surprise ». Ce ne sont pas des reflets car la lumière ne subit aucune réflexion entre la particule et le capteur. Il s’agit plutôt d’artéfacts, d’images parasites.

On peut dire que la formation d’un orbe exige deux éléments essentiels: une source lumineuse ponctuelle (réalisée par la réflexion du flash sur une particule) et un diaphragme diffractant. On comprend dès lors que le phénomène admet des variantes. Par exemple, les orbes sont aussi photographiés dans l’eau car le milieu aérien n’est pas une condition nécessaire au phénomène. De même, il est possible d’enregistrer les orbes en continu est non en instantané. Il est aussi possible de produire des orbes par réflexion sur des surfaces, par exemple sur la cornée de l’œil.

L’explication scientifique considère les orbes comme un phénomène purement optique. Elle rend compte, entre autres, de leur forme circulaire, des conditions de leur apparition, de leurs franges d’interférence, de leur brillance et de leur transparence.

…  Avec la popularisation des caméras numériques dans les années 1990, a émergé une croyance selon laquelle les orbes constitueraient non pas un phénomène optique, mais un phénomène paranormal. Bien que l’explication scientifique de ces orbes soit souvent explicitée dans les modes d’emploi des appareils photos eux mêmes, il existe déjà, dans une certaine presse grand public, une littérature relativement abondante sur cette interprétation .

Source : Wiki

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