Ballon captif

Le ballon captif est un type d’aérostat, un ballon relié au sol par un câble et piloté par un aérostier.

La différence avec un ballon à gaz est qu’il est de même gonflé par un gaz plus léger que l’air, aujourd’hui de l’hélium, mais retenu par un câble enroulé sur une grosse bobine de treuil située sous le sol.

Au fur et à mesure que la bobine se déroule, le ballon monte et soulève la nacelle et les passagers naturellement à l’analogue d’un ascenseur, mais souvent sans rail de guidage amenant quelques balancements longitudinaux en cas de vent.

Pour des raisons de sécurité, il reste donc arrêté à partir d’une certaine vitesse du vent.

Pour ramener le ballon au sol, il suffit de faire réenrouler le câble sur la bobine.

Utilisation moderne

Publicité

 Ballon captif utilisé comme support publicitaire et transport de passagers
 

Les ballons captifs sont souvent utilisés pour la publicité, soit par la levée d’enseignes publicitaires, soit par des annonces écrites directement dessus. Souvent, les deux méthodes sont combinées. Il n’est pas rare d’utiliser des ballons spécialement conçus pour ce type de mission. Les ballons en forme de balles sont particulièrement populaires comme vecteur de publicité. En suspendant une source de lumière dans l’enveloppe, le ballon peut aussi être illuminé la nuit, attirant d’autant plus l’attention sur son message.

Aviation Civile

Outre les ballons pouvant emporter des passagers afin de leur offrir une vue aérienne, les ballons captifs ont également une véritable vocation scientifique.

Le United States Geological Survey utilise des ballons captifs pour transporter de l’équipement aux endroits où les avions conventionnels ne peuvent pas aller, comme au-dessus d’un volcan en éruption. Les ballons captifs sont idéals car ils peuvent facilement rester au même endroit, sont moins susceptibles d’être endommagés par les cendres volcaniques, et sont moins coûteux à opérer que d’un hélicoptère.

Les ballons captifs peuvent aussi être utilisés comme émetteurs temporaires, à la place d’un mât radio, soit en utilisant l’attache qui tient le ballon comme antenne, soit en transportant des antennes sur le ballon alimenté par une fibre optique ou un câble radiofréquence contenu à l’intérieur de l’attache. L’avantage des ballons captifs réside dans le fait que les hauteurs d’antenne sont facilement atteignables et ils peuvent sans problème rester en altitude pendant plusieurs mois.

Aviation Militaire

Les ballons captifs ont été remis au goût du jour par l’armée américaine lors de l’invasion du Koweït en 1990. Ce sont eux à avoir détectés les premiers l’avancée terrestre irakienne grâce aux radars embarqués. Par la suite, ils furent également utilisés lors de l’occupation américaine en Irak en 2004.

Un ballon captif embarque selon sa taille plusieurs kilos de matériel électronique de surveillance : caméras, radars, et autres moyens de guerre comme des intercepteurs de communications. Il peut ainsi surveiller des frontières, des zones forestières, des complexes industriels importants, des sites pétroliers, des camps militaires… Suivant le modèle, l’aérostat peut atteindre jusqu’à mille mètres d’altitude et repérer un véhicule à 40 kilomètres ou un individu à 25 kilomètres.

Surveillance de camp militaire

 

 

Mais aussi l’escadron 92.532 Syderec, Wiki

 
Communication

Missions de surveillance

Considéré comme l’un des moyens les moins cher pour effectuer la surveillance de grands sites, les ballons captifs s’opèrent facilement pour la sécurisation de zones sensibles.

Les Nations-Unies en ont déployés dans le Sahel, la délégation générale de l’armement en déploie pour la surveillance de ses bases aériennes et la surveillance maritime. Lors de l’Euro 2016 en France, la fan zone du Champ de Mars à Paris était survolée en permanence par un ballon captif déployé par la société française A-NSE.

Surveillance de la Fan Zone lors de l’Euro 2016 à Paris

Surveillance des incendies : 

 


Parc André Citroën à Paris

Le parc André-Citroën abrite un ballon captif qui permet d’élever dans les airs, avec une nacelle en couronne circulaire contenant jusqu’à 30 passagers en position debout, à la hauteur de 150 m et d’avoir ainsi une vue aérienne de Paris. Initialment sponsorisé par Fortis, puis Eutelsat, puis Air de Paris, il est actuellement nommé Ballon Generali.

On peut également avoir une vue plongeante du centre de la nacelle.Ce ballon permet de renseigner les Parisiens sur la qualité de l’air, car il est illuminé selon le taux de pollution détecté.

Il a été remplacé en 2013 par un ballon encore plus gros que le précédent, pouvant en pratique et lors de quelques occasions, monter jusqu’à 300 m.

Visible sur une distance de 40 kms, le ballon situé au-dessus du Parc André Citroën s’illumine et change de couleur au gré de la qualité de l’air ambiant : bleu signifie que la qualité de l’air est très bonne, vert qu’elle devient moyenne et rouge mauvaise. Comment ça marche ? Deux systèmes lumineux distincts sont mis en œuvre et peuvent varier indépendamment l’un de l’autre selon les niveaux de pollution relevés toutes les heures par les 11 stations du réseau d’Airparif:
– pour la qualité de l’air près du trafic, un système de diodes électro-luminescentes (visible de jour comme de nuit) ceinture le ballon à son tropique sud (en bas),
– pour la qualité de l’air ambiant de la ville, un système d’éclairage général du ballon à l’aide d’ampoules de couleur à l’intérieur (davantage visible la nuit).
Les indices illustrent de manière simple et facilement compréhensible la quantité de trois polluants les plus problématiques pour la qualité de l’air dans les grandes villes européennes, le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules, selon la palette de couleurs de l’indice Citeair (Common information to European air).
Trois années de travaux en partenariat avec une trentaine de villes et d’experts européens ont été nécessaires à l’élaboration de cet indicateur et à sa mise à disposition du public.

 

Direct

www.ballondeparis.com/

Disneyland Paris

Baptisé PanoraMagique, ce ballon captif se situe au fond de Disney Village à Disneyland Paris, au-dessus du lac autour duquel se répartissent trois hôtels du complexe, plus précisément face au Disney’s Hotel New York.

Sa nacelle similaire à celle du parc André Citroën, occupe elle aussi de nombreux passagers, montant toutefois à 100 m, donnant un panorama sur le parc d’attractions.

La vitesse de montée et descente des ballons est d’environ 1 m/s, soit 3,6 km/h (analogue à celle d’un ascenseur commun d’immeuble).

 

Et ça ne date pas d’hier ! :

http://www.ballondeparis.com

http://www.helikites.com/

http://www.allsopp.co.uk/index.php?mod=page&id_pag=5

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