Trou de Virga

Le terme virga (du latin virga, ae : branche verte, tige, baguette et le dérivé virgule) désigne en météorologie toute forme de précipitations n’atteignant pas le sol.

Un nuage à une altitude où la température est bien sous le point de congélation, est souvent formé d’un mélange de cristaux de glace et de gouttelettes en surfusion, tel les altocumulus ou les cirrocumulus. Les gouttelettes ne peuvent souvent se changer en cristaux par manque de noyaux glacigènes si elles sont éloignées des cristaux de glace du nuage. Un apport de ces noyaux causera la congélation immédiate des gouttes qu’ils touchent et l’absorption rapide des autres gouttes environnantes par effet Bergeron. Ceci diminue donc la densité du nuage qui semble s’évanouir autour de la zone affectée.

Cela se produit souvent quand un avion passe à travers un tel nuage. On a longtemps cru que cela venait des émissions des réacteurs, qui contiennent beaucoup de noyaux de congélation. Toutefois, l’hypothèse actuellement la plus acceptée est que le phénomène viendrait des perturbations aérodynamiques engendrées à l’extrémité des ailes et volets des avions. La diminution de la densité de l’air produite abaisse pendant un très court instant sa température jusqu’à -40 °C, ce qui déclencherait la formation de traînées de cristaux de glace, sans besoin d’aérosols jouant le rôle de noyaux de congélation. Le phénomène laisse un trou dans le nuage à l’endroit où est passé l’appareil et souvent un cône de virga.

La formation de virga du à un avion se déroule à des températures d’environ -7 °C (selon la masse d’air souvent à moins de 3 km d’altitude), alors que le phénomène naturel s’observe généralement à des températures plus basses, de l’ordre de -20 °C.

Source : Wikipédia http://earthobservatory.nasa.gov/IOTD/view.php?id=7362

 


On peut retrouver de la virga ( sous des formes bien moins impressionnantes ) sous tous les types de nuages donnant des précipitations, quelle que soit leur altitude.

Une hypothèse intéressante du phénomène naturel auquel les bactéries pourraient participer :


par CNRS

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